« Risquer sa vie une fois par semaine, ce n’est pas de l’héroïsme, c’est de l’hygiène mentale. »
Cette boutade nous avertit que lire ce livre, écrit de main de maître, c’est risquer sa vie à son tour. Car Paul Seitz, né en 1906, est de ceux qui entraînent : au scoutisme, à l’armée, en Afrique, au séminaire et surtout comme missionnaire au Tonkin à partir de 1937. De santé fragile, il fait peu de cas de sa propre vie et s’expose sans relâche durant ces années difficiles : invasions du Japon en 1940 et Viet-Minh en 1954. Sauvant d’innombrables vies, surtout celles des enfants des rues par la création de centres de formations pour la jeunesse et pour les orphelins, il a mérité d’être appelé « le Monsieur Vincent de Hanoï », et le « Don Bosco » des mendiants.
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